De l’amour au néant

L’être aimé aimant n’est plus,
l’a trahie, n’en parlons plus.
Repos forcé, entre rêves et larmes,
le temps fait son office.

Elle croyait en un amour
paisible et imperturbable,
Amour, Amour,
c’était son nom,
elle en rirait presque
hérésie naïve,
pathétique.

Amour, Amour,
aujourd’hui je te nomme,
Sans attribution biaisée, entité autonome.
Amour, je crie ton nom,
je t’ai et te garde,
Amour,
au fond de mon cœur,
prends ta place et tes aises
regorge-le, cicatrise-le,
soulage-le des larmes versées.

Amour, je crie ton nom,
que le sommeil me dérobe
à cette réalité,
pour ne faire qu’une avec toi
et qu’à jamais tu m’habites,
pour qu’à chaque fois que je doute,
tu te rappelles à moi,
qu’ainsi je ne sois jamais seule,
et n’aille te chercher
dans des bras parvenus.

Amour,
grâce à toi je m’aime
à tout âges, quoiqu’il se passe et en tout temps,
Amour,
propage-toi
et panse ce qu’on a blessé
en chacun et en tout,
partout…

@andreajinycloud
12/07/2018

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