Aux pieds du mal à genoux,
des lances acérées dardent les muscles en rythme régulier.
J’essaie de m’habituer,
comme j’apprécierai le rythme d’une musique endiablée.
Je me suis ignorée, tu me le fais payer,
sournoise,
lassante
si tu me laisse parfois m’enfuir c’est juste pour mieux me rattraper.
Entre toi et moi c’est un combat permanent,
celui du corps et de l’esprit,
une étreinte sans relâche dans un terrible ébullition
à l’image de la colère qui m’envahit.
Quel message tentes-tu de me livrer ?
La clé pour me délivrer d’un mal
Je ne comprends pas tes codes, trouve un autre moyen,
Que m’abattre pour te faire entendre,
Me faire souffrir pour arriver à tes fins.
Ce combat est vain
la fatigue embrume mon esprit,
quand ce ne sont pas les remèdes qui pour te battre l’anesthésie,
j’entends quand même au loin ces voix qui m’interpellent,
dans un langage incompris, j’entends seulement leurs cris,
ils viennent et me laissent, inerte.
On m’a promis que tu deviendrais un mauvais souvenir,
et je nourris mes espoirs de ce jour,
je pourrai enfin dire
je suis guérie.
@andreajinycloud
Mars 2010